L'informatique appliquée à l'histoire | La quête du futur en histoire

Oct/09

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Is Google Making Us Stupid ?

En lisant une revue quelconque dans une salle d’attente, je suis tombé sur le résumé d’un article intitulé «Is Google Making Us Stupid ?: What the Internet is doing to our brains». Un titre plutôt accrocheur, jumelé à un besoin pour un article sur le blog, je me suis donc mis à la recherche de la version complète.  Bizzarement, pour trouver un article à savoir si google nous rendait stupide, j’ai utilisé google pour le trouver. À savoir si je suis déjà stupide… poser la question c’est pratiquement y répondre.

Publié sur le site The Atlantic en juillet/Août 2008, l’article est signé Nicholas Carr, un écrivain états-uniens diplômé de Havard, qui se spécialise dans le domaine des technologies, des affaires et de la cultures. Ayant de la difficulté à se concentrer sur de long texte, Carr se questionne à savoir si l’Internet n’a pas joué un rôle négatif sur son système. L’article porte donc notre attention sur l’influence de l’Internet dans notre parcours d’apprentissage, surtout par la lecture. Dès le début de son article, Carr fait une analogie qui définit très bien l’objectif visé par son article, c’est-à-dire nous faire prendre conscience que l’Internet nous fait perdre une certaine profondeur dans notre lecture ; «Once I was a scuba diver in the sea of words. Now I zip along the surface like a guy on a Jet Ski». De plus, pour illustrer ces propos, il prend un cas où le changement de technologie modifie la structure de la pensée, soit celui de Friedrich Nietzsche.  Il démontre à l’aide d’études antérieures, que l’utilisation de la machine à écrire venait modifier la façon dont il structurait ses phrases. L’auteur définit que ce changement s’effectue au niveau du cerveau, qu’il appel la plasticité du cerveau. C’est-à-dire que le cerveau s’adapte au mode de production et à notre équipement. Le cerveau penserait donc en fonction de la machine et non seulement en fonction de l’humain.

Il prend aussi la pensée de Frederick Wislow Taylor, qui calcula et décortiqua tous les mouvements d’une chaîne de production afin de la rendre plus accessible. Selon, l’auteur, ce que Taylor à fait pour le travail manuel, Google l’a fait pour le travail intellectuel, voulant simplifier et faciliter la recherche.

Il s’agit d’un article très intéressant, mais il m’amène à me questionner sur l’utilisation de la technologie en histoire. À savoir s’il est vraiment bon de tout numériser les livres et les objets, au risque de se retrouver avec seulement des ouvrages électroniques. Abandonner le support papier est-il une bonne chose? Je crois que cet article contribu à soulever certaines question, surtout lorsqu’on parle des buts visés par une compagnie comme Google et la création d’une intelligence artificielle…..

Patrick 

http://www.theatlantic.com/doc/200807/google

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